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L'AALJ a la douleur d'annoncer le décès d'un de ses membres, Moussa Kourouma et présente ses condoléances à sa famille, à ses amis, à ses collègues et à la communauté des auteurs. 

Les anciens de l'AALJ se souviennent de lui avec émotion. Il a participé aux formations organisées par le projet d'Appui à la lecture et à l'édition  entre 2001 et 2007 et fait partie des membres fondateurs de l'AALJ. Son album documentaire "Les chimpanzés de Bossou a été édité par les Editions Ganndal en 2008. C'était un homme charmant, d'une courtoisie parfaite mais il savait être dynamique dans le groupe en apportant son sens de l'humour. Mais quand il s'agissait de travailler, il y mettait toute sa détermination, son savoir (immense) et son imagination (indispensable en littérature de jeunesse). On sentait le pédagogue en lui, jamais de façon doctrinale, mais en connivence avec les enfants. Il savait s'appuyer sur leurs connaissances pour les faire avancer et n'hésitait pas à recourir aux jeux pour renforcer leur savoir. Ces qualités ressortent dans son album documentaire sur les chimpanzés. Il nous avait beaucoup intéressés pendant une des formations lorsqu'il nous avait présenté un projet de livre à partir des enseignes peintes et des publicités que l'on pouvait voir à l'époque dans les grandes villes de Guinées. "La chasse aux fautes". C'était astucieux et amusant. 

Ses élèves de Nzérékoré l'ont regretté lorsqu'il a quitté son poste de professeur de français pour intégrer la DPE de Macenta. On parle encore de lui comme d'un prof excellent et ses anciens collègues rencontrés en Forêt ne tarissent pas d'éloges. 

Il nous a quitté il y a près d'un mois. Que la terre lui soit légère !

Saliou Bah : C'est triste. Mes condoléances à tous et à la famille. Comme vous dîtes il fut un excellent compagnon. J'ai toujours en mémoire ces soirées amusantes de Kindia, c'est là qu'on s'est connu et plus tard ces rencontres de travail, de soirées de discussions à Kendoumaya. Intelligent, observateur, il préférait passer par l'humour pour raconter la société. 

Que Dieu ait son âme au paradis. Ainsi est la vie.