Les chants, les contes, les fables des chasseurs, les légendes… ont bercé ma tendre enfance et fasciné mon esprit ; ces genres oraux m’ont permis de rêver d’être un conteur très tôt. C’est dans cette ambiance d’éducation traditionnelle que mon père m’a scolarisé. A l’école, mon goût de l’art intervient dès le début de mon cursus. Ce goût n’était plus seulement maintenant l’ART de la PAROLE, mais l’art en général. Mais dans quel art, pouvais-je déployer mon imaginaire, mes émotions ? Comme à l’école primaire, je dessinais bien, je me hasardais à faire des tableaux de peintre, sans me rendre compte que j’étais déjà dans la créativité artistique. Un jour, je réalise Mami Wata, une image fantastique, que les contemplateurs demandent de multiplier pour l’acheter et en embellir leur chambre.
Je trouvais déjà à travers mon imagination créative le prix du bonbon et "une aura" auprès des gens.

