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pour étudier le vocabulaire ou les règles grammaticales, les récits invitent à réfléchir sur notre monde, à développer notre imaginaire et à mieux comprendre notre humanité.
Un choix rigoureux des livres : L’exploitation pédagogique des albums de jeunesse ne s’improvise pas. Animer un conte et en faire un levier d’apprentissage exige un savoir-faire que nous transmettons aux enseignant(e)s lors de leur formation. Nous sélectionnons avec soin les histoires proposées aux élèves, en veillant à leur pertinence pédagogique, à leur adéquation avec le niveau des enfants et aux valeurs qu’elles véhiculent. Nous privilégions les récits qui mettent en avant des principes qui nous sont chers : le partage, la solidarité, le courage, la persévérance et la tolérance. Par exemple, Le livre de Modou (Tiguidanké Diakité, Ganndal), La petite poule noire (Marie Paule Huet, Ganndal) parlent du partage, La forêt sacrée (Nicolas Condé, Ganndal) s’interroge sur le courage. Notre programme préscolaire s’appuie sur un corpus d’environ trente contes soigneusement choisis.
Les ouvrages d’auteurs locaux suscitent un vif enthousiasme auprès des enfants. Ils y retrouvent des personnages qui leur ressemblent et des environnements familiers, ce qui renforce leur engagement et leur plaisir de lire. Dans les albums de Bobo (Bobo et le cerf-volant , Bobo a peur du chien, Saliou Bah, Ganndal), ou encore dans Le mouton de Modibo (A. Pellel Diallo, Ganndal), les enfants retrouvent des situations qu’ils rencontrent au quotidien.
L’amorce d’une bibliothèque personnelle : Au primaire, nous attachons une grande importance à ce que chaque élève possède son propre exemplaire du livre étudié. Il peut ainsi le relire à son rythme, à l’école comme à la maison. Pour rendre cela possible, les ouvrages sont proposés à la vente au sein de l’établissement, et nous sollicitons la contribution des parents afin que chaque enfant puisse en bénéficier.
Un choix pour l’avenir :Pour que la magie de la lecture s’opère, il faut une école qui croit en la puissance des mots, qui investit dans les livres comme dans un avenir, et qui forme ses éducateurs à transmettre non seulement un savoir, mais aussi un amour de la lecture. Il revient donc aux écoles de faire de la littérature jeunesse un pilier de leurs pratiques, en investissant dans les ressources, la formation et le temps nécessaire pour que chaque enfant puisse apprendre avec plaisir.